Evolution du montant d'épargne brute par habitant de l'EPCI (2024/2019) (BP + BA consolidés)

L’épargne permet à chaque établissement public de coopération intercommunal de financer une partie de ses investissements avec des recettes issues de son propre fonctionnement. Elle permet en particulier de limiter le recours à l’emprunt et constitue de ce point de vue une ressource. L’épargne brute d’un EPCI correspond à la différence entre le montant de ses recettes de fonctionnement (impôts locaux, dotations de l’Etat, tarification des services publics, …) et le montant de ses dépenses de fonctionnement (dépenses de personnel, financement des services publics, dotations aux communes membres, intérêts des emprunts, dépenses d’énergie, …). Elle finance en priorité le remboursement en capital des emprunts, puis les nouveaux investissements. En 2024, l’épargne brute de l’ensemble des EPCI s’élève à 10,9 milliards d’euros. Elle représente 19,5 % du montant total des recettes de fonctionnement. Son observation sur plusieurs années permet de mesurer la capacité d’épargne des EPCI dans la durée face aux évolutions structurelles (achèvement de la carte intercommunale, politique de maîtrise des finances publiques, …) et conjoncturelles (crise sanitaire, crise énergétique, …).
Le taux d’évolution entre le montant par habitant d’épargne brute de l’EPCI de l’année 2024 et celui de l’année 2019 permet de mesurer l’évolution de sa capacité d’épargne sur ses recettes de fonctionnement au cours d’une période de 6 ans, marquée par la suppression progressive de la taxe d’habitation, les modifications apportés aux impôts de production (cotisation sur la valeur ajouté, cotisation foncière des entreprises), par la crise sanitaire de 2020 et la période de forte inflation de 2021 à 2023.
A noter : Les données relatives aux EPCI sont présentées sur la base de leur composition communale de 2024.